TEST / Meizu EP51, des intras sportifs robustes et dynamiques
Faciles à porter, faciles à enlever
CARACTÉRISTIQUES
- Type de casqueFermé
- Haut parleurDynamique
- Longueur cordonNA
- Poids15.3 g
- Type de casqueFermé
- Haut parleurDynamique
- Longueur cordonNA
- Poids15.3 g
ERGONOMIE
À l'instar de maints intras sportifs, les EP51 arborent une robe orange et noire, histoire de bien être vus des automobilistes et autres chauffards de la route — les coyotes étant encore rares dans nos contrées.
À la vue du châssis, au design atypique et légèrement plus imposant que ce à quoi les intra-auriculaires classiques nous ont habitués, on ne peut s'empêcher de redouter un certain inconfort, ou tout du moins une certaine gêne. Mais sitôt glissés dans nos oreilles, il n'en est rien : non seulement les EP51 s'installent sans sourciller dans nos pavillons, mais ils s'en extraient tout aussi simplement et offrent un excellent maintien. Une rareté ! En effet, habituellement, c'est souvent la croix et la bannière d'introduire et retirer des intra-auriculaires offrant un bon maintien (effet ventouse...), et à l'inverse, ceux aisés à mettre en place font preuve d'un maintien plus qu'approximatif. Avec leurs 15,3 grammes, ils sont de surcroît extrêmement légers et se font à peine sentir.
Trois paires d'embouts de taille différente sont fournies avec le kit. Chacun de ces embouts en silicone étant muni de ce fameux "stabilisateur" qui se glisse dans la conque de l'oreille. Les châssis sont de plus aimantés, ce qui permet, lorsqu'on retire les intras, de les laisser reposer sur nos clavicules sans risquer de voir le tout se faire la malle. Non seulement légers, ils sont également très robustes et waterproof (pas seulement sweatproof). L'ADN de tout bon produit destiné aux sportifs.
La télécommande embarque toutes les fonctions classiques, mais réserve des surprises inattendues. Le bouton central sert à la mise sous/hors tension (rester appuyé très longtemps dessus pour l'allumage), à l'activation du Bluetooth (rester appuyé très, très longtemps) et à la mise en pause/lecture des pistes. Le réglage du volume se fait via les boutons + et -, qui servent également à passer à la piste suivante/précédente. Mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, c'est le bouton + qui sert à revenir au début du morceau... tandis que le - passe à la piste suivante. Logique Patrick. On y trouve enfin le micro pour le kit mains libres, à utiliser comme toujours en cas de grande nécessité, mais pas si l'alternative du téléphone est envisageable (surtout dans les environnements bruyants).
Outre les embouts, on a droit à un étui semi-rigide et, bien entendu, au câble de recharge micro-USB. Ladite recharge s'effectue d'ailleurs en moins de 2 heures, pour une autonomie promise à 6 heures (pas le meilleur des ratios qu'on ait croisés). Promesse excédée, avec 7 heures au compteur, à volume d'écoute moyen.
À l'instar de maints intras sportifs, les EP51 arborent une robe orange et noire, histoire de bien être vus des automobilistes et autres chauffards de la route — les coyotes étant encore rares dans nos contrées.
À la vue du châssis, au design atypique et légèrement plus imposant que ce à quoi les intra-auriculaires classiques nous ont habitués, on ne peut s'empêcher de redouter un certain inconfort, ou tout du moins une certaine gêne. Mais sitôt glissés dans nos oreilles, il n'en est rien : non seulement les EP51 s'installent sans sourciller dans nos pavillons, mais ils s'en extraient tout aussi simplement et offrent un excellent maintien. Une rareté ! En effet, habituellement, c'est souvent la croix et la bannière d'introduire et retirer des intra-auriculaires offrant un bon maintien (effet ventouse...), et à l'inverse, ceux aisés à mettre en place font preuve d'un maintien plus qu'approximatif. Avec leurs 15,3 grammes, ils sont de surcroît extrêmement légers et se font à peine sentir.
Trois paires d'embouts de taille différente sont fournies avec le kit. Chacun de ces embouts en silicone étant muni de ce fameux "stabilisateur" qui se glisse dans la conque de l'oreille. Les châssis sont de plus aimantés, ce qui permet, lorsqu'on retire les intras, de les laisser reposer sur nos clavicules sans risquer de voir le tout se faire la malle. Non seulement légers, ils sont également très robustes et waterproof (pas seulement sweatproof). L'ADN de tout bon produit destiné aux sportifs.
La télécommande embarque toutes les fonctions classiques, mais réserve des surprises inattendues. Le bouton central sert à la mise sous/hors tension (rester appuyé très longtemps dessus pour l'allumage), à l'activation du Bluetooth (rester appuyé très, très longtemps) et à la mise en pause/lecture des pistes. Le réglage du volume se fait via les boutons + et -, qui servent également à passer à la piste suivante/précédente. Mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, c'est le bouton + qui sert à revenir au début du morceau... tandis que le - passe à la piste suivante. Logique Patrick. On y trouve enfin le micro pour le kit mains libres, à utiliser comme toujours en cas de grande nécessité, mais pas si l'alternative du téléphone est envisageable (surtout dans les environnements bruyants).
Outre les embouts, on a droit à un étui semi-rigide et, bien entendu, au câble de recharge micro-USB. Ladite recharge s'effectue d'ailleurs en moins de 2 heures, pour une autonomie promise à 6 heures (pas le meilleur des ratios qu'on ait croisés). Promesse excédée, avec 7 heures au compteur, à volume d'écoute moyen.
AUDIO
Courbe de réponse en fréquence
Les EP51 affichent une réponse en V : basses assez flattées et aigus présents, mais de manière maîtrisée. Tout d'abord, on observe une bosse au milieu du spectre audible qui rehausse les médiums et leur donne de quoi contrer les extrêmes et rester intelligibles (notamment les voix). Ensuite, les membranes sont joliment réactives, générant des basses assez percussives et dynamiques, et offrant aux aigus un niveau de détail appréciable.
Courbe du taux de distorsion harmonique en fonction des fréquences
Là où le bât blesse, c'est que la distorsion n'est pas aussi discrète qu'on pourrait le souhaiter, les hauts médiums en particulier n'en étant pas exempts. Cela se traduit par une légère agressivité à fort niveau d'écoute sur certains genres de musique — typiquement le hard rock ou le trash, où les guitares saturées aigües et les cymbales s'en donnent à cœur joie — et un resserrement de la réponse autour de ces fréquences médiums. Toutefois, à niveau d'écoute modéré, l'effet est bien moins gênant. Le champ stéréophonique, quant à lui, se déploie de manière assez large et agréable.
Pas que le but premier d'intras sportif soit le visionnage de vidéos, mais sait-on jamais (si la lubie de vous connecter à Netflix pendant votre jogging vous prenait) : la réponse impulsionnelle des EP51 se situe aux alentours de 150 ms, une valeur acceptable pour regarder un film avec sans être trop dérangé par le décalage image/son. Enfin, l'isolation phonique n'est ni renversante ni nulle : juste assez pour se couper partiellement du monde, tout en restant alerte.
Courbe de réponse en fréquence
Les EP51 affichent une réponse en V : basses assez flattées et aigus présents, mais de manière maîtrisée. Tout d'abord, on observe une bosse au milieu du spectre audible qui rehausse les médiums et leur donne de quoi contrer les extrêmes et rester intelligibles (notamment les voix). Ensuite, les membranes sont joliment réactives, générant des basses assez percussives et dynamiques, et offrant aux aigus un niveau de détail appréciable.
Courbe du taux de distorsion harmonique en fonction des fréquences
Là où le bât blesse, c'est que la distorsion n'est pas aussi discrète qu'on pourrait le souhaiter, les hauts médiums en particulier n'en étant pas exempts. Cela se traduit par une légère agressivité à fort niveau d'écoute sur certains genres de musique — typiquement le hard rock ou le trash, où les guitares saturées aigües et les cymbales s'en donnent à cœur joie — et un resserrement de la réponse autour de ces fréquences médiums. Toutefois, à niveau d'écoute modéré, l'effet est bien moins gênant. Le champ stéréophonique, quant à lui, se déploie de manière assez large et agréable.
Pas que le but premier d'intras sportif soit le visionnage de vidéos, mais sait-on jamais (si la lubie de vous connecter à Netflix pendant votre jogging vous prenait) : la réponse impulsionnelle des EP51 se situe aux alentours de 150 ms, une valeur acceptable pour regarder un film avec sans être trop dérangé par le décalage image/son. Enfin, l'isolation phonique n'est ni renversante ni nulle : juste assez pour se couper partiellement du monde, tout en restant alerte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire